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Des fidèles incités à
s’emparer du débat sur la bioéthique
AGNÈS LECLAIR : Le
Figaro - lundi 9 avril 2018
UNE VIGIE. Une conscience en alerte. Et un travail sur
le terrain plutôt que des prises des positions trop clivantes. Tel est le rôle
que semble vouloir jouer l’Église de France dans les états généraux de la
bioéthique.
Cette vaste
consultation citoyenne qui précède la révision de la loi de bioéthique embrasse
des sujets sensibles touchant à la vie et à son respect comme la recherche sur l’embryon, la fin de vie,
l’extension de la procréation médicalement assistée aux femmes célibataires ou
en couple ou la modification génétique du vivant.
Des sujets
fondamentaux pour les catholiques.
Il ne reste que 21 jours pour donner votre avis : |
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Aller à la page de la paroisse
FESTIVAL DE LA FOI
"TOI MON FRÈRE"
du 20 mai au 27 mai
21 et 22 mai : "Sagesse et folie de la relation".
Maison des œuvres à Pornic, 9h-12h30 ; 14h-17h.
A partir de l'histoire de la Tour de Babel le fil rouge de ces 2 journées sera : Comment construire une relation juste avec les autres, proches ou étrangers en évitant les écueils de la relation, c'est-à-dire fusion, volonté de domination, toute puissance etc. Car même seul, je ne suis jamais sans les autres ; mon existence est engagée envers autrui.
- 24 et 25 mai : "Accueillir l'étranger, ça coule de source ? »
Salle St Michel à St Michel, 9h-12h30 ; 14h-17h.
Dans la Bible, sources et puits sont par excellence des lieux de rencontre ; mais pourquoi étaient-ils toujours situés en dehors des villages ?
Les coutumes et rites anciens peuvent éclairer singulièrement les problématiques d'aujourd'hui et tout particulièrement la peur de l'étranger.
Le fil rouge :
Découvrir ou redécouvrir combien en offrant une place toujours plus grande à l'autre, lui et moi entrons dans des identités authentiques
En bref,
4 bonnes raisons de participer et de quitter notre quotidien pendant 2 jours :
- Vivre un moment de partage avec des paroissiens et paroissiennes que nous ne rencontrons peut-être jamais.
- Faire une expérience spirituelle grâce à l’argile.
- Nous nourrir d’une saveur inattendue de textes bibliques.
- Nous interroger sur la manière d’engager notre relation aux autres.
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COMPRENDRE LES ENJEUX DE LA RÉVISION DES LOIS DE BIOÉTHIQUE
Pour préparer la révision
programmée des lois de bioéthique, le gouvernement a lancé une consultation
large des Français sous la forme d’« États généraux ». La question posée «
Quelle société voulons-nous ? » est très ajustée aux enjeux qui se
profilent.
Il semble qu’une partie de nos
concitoyens, y compris des catholiques, ne prennent pas la mesure des
changements de société qui peuvent nous impacter. C’est pourquoi l’Église
souhaite apporter sa contribution à ce travail pour édifier un monde meilleur
qui ne soit pas le « meilleur des mondes[1] ».
Les fiches que vous trouverez ici
ont été rédigées pour vous aider à appréhender de manière simple les différents
sujets qui vont être débattus ; elles veulent aider les catholiques, et plus
largement l’ensemble de nos concitoyens, à se sentir responsables de leur
participation à une réflexion sérieuse qui nourrit l’intelligence et élargit le
cœur.
ACCEDER AU SITE DES ETATS GENERAUX ET EN 10 CLICS VOTER |
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LES
MENTIONS « PÈRE » ET « MÈRE » APPELÉES À DISPARAÎTRE DES FORMULAIRES D’ÉTAT
CIVIL À PARIS
Le 26 mars,
le Conseil de Paris a adopté à l’unanimité le vœu de Danielle Simonnet, élue
de la France Insoumise, de supprimer les mentions de « père » et « mère » sur
les formulaires de demandes d’actes d’état civil ; ces mentions devraient
désormais être remplacées par « parent 1 » et « parent 2 ».
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POLITIQUE FAMILIALE EN FRANCE
- Qu'entend-on par politique familiale ?
- Quelle place pour la famille en France ?
- La légitimation du travail domestique; un progrès
- Quelles solutions pour les modes de garde ?
- Les principaux points à retenir de la politique familiale
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Ils transforment la société par la bienveillance !
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DES PROPOSITIONS POUR L’ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES.
Le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, présidé par la Costarmoricaine Danielle Bousquet a remis, hier, son avis relatif à la révision constitutionnelle au président de l’Assemblée nationale.
Ce document d’une quarantaine de pages
demande, notamment, de consacrer l’égalité de tous les citoyens et de toutes les citoyennes devant la loi, sans distinction de sexe, comme c’est le cas pour l’origine ou la religion.
Il souhaite ainsi remplacer l’expression droits de l’homme par droits humains.
Le Haut conseil milite aussi pour que la constitution garantisse, plutôt que favorise, l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives.
Il demande, enfin, que la constitution reconnaisse le droit à la contraception et
à l’avortement, et le droit à une vie sans violence sexiste et sexuelle.
La machine législative se met en route pour l'extension de l'AMP à TOUS LES HUMAINS
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LES DROITS DE L’ENFANT SONT PLUS IMPORTANTS QUE LE DESIR D’ENFANT
Le besoin de tout
enfant d’avoir un père et une mère mérite la plus grande attention du
législateur, avertissent Philippe Bas, président de la commission des lois du
Sénat (LR)*, Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat ainsi que 117
autres parlementaires de différents groupes de la Haute Assemblée**.Liste des 119 sénateurs signataires
PHILIPPE BAS Le
Figaro - vendredi 13 avril 2018
Légiférer sur le don de la vie, c’est
vouloir régir les mœurs.
Or les mœurs
sont rarement filles de la loi. Pourtant, il faut bien poser des règles car les
technologies médicales, couplées à de nouvelles pratiques, ouvrent la
possibilité de satisfaire le désir d’enfant par des moyens qui ne relèvent plus
seulement de la vie privée mais aussi de la collectivité.
La société
doit décider de ce qui ne dépend que d’elle et sanctionner les pratiques qui
lui paraîtraient contraires aux droits fondamentaux.
Depuis toujours, la satisfaction du désir
d’enfant relevait exclusivement de la sphère privée. Elle comportait aussi
des obstacles, parfois insurmontables. Aujourd’hui, l’infertilité n’est plus sans
remède médical et des personnes seules ou formant un couple de même sexe
pourraient matériellement accéder à une « parentalité pour tous ». Face aux
interdits qui les en empêchent, elles expriment parfois le sentiment d’être
victimes d’une injustice que la société aurait le devoir de corriger puisque le
progrès médical et la gestation pour autrui en ouvrent la possibilité.
.../
Ces questions méritent mieux qu’une
approche désinvolte en termes de modernité ou de ringardise.
Elles font
appel à notre sens de l’humain, à notre conception du bien de l’enfant, à notre
vision de la société et des valeurs qui la fondent. Souhaitons que les débats
des États généraux de la bioéthique permettent d’y répondre de manière
impartiale et éclairée !
Le Parlement décidera ensuite démocratiquement au nom des Français
Légiférer sur le don de la vie, c’est vouloir régir les mœurs.
Matthieu BOKE-COTE l'exemple canadien n'est pas rassurant
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Vincent Lambert : la nouvelle décision très controversée du CHU de Reims
Le 9 avril, le médecin en charge de Vincent Lambert au CHU de Reims, le Docteur Sanchez, a fait part aux différents membres de la famille de la décision collégiale lancée en septembre dernier : il a estimé que la situation de Vincent Lambert relevait de l’« obstination déraisonnable ». Il s’est dit favorable à l’arrêt des traitements, en l’occurrence l’arrêt de l’alimentation et l’hydratation, qui provoqueront sa mort.
Il s’agit d’un nouveau rebondissement judiciaire dans le conflit qui oppose ses proches depuis cinq ans. Vincent Lambert a survécu à un arrêt d’alimentation, décidé lors d’une 1ère procédure collégiale en 2013 avec l’accord de son épouse et à l’insu de ses parents. Saisi par les parents via une requête de référé-liberté, le juge ordonna que l’alimentation soit immédiatement reprise.
Lire la réactio d'Alliance Vita
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Tugdual Derville, dans l’émission « À la
Source » du 10 avril 2018
a abordé différents sujets, dont celui de la Fin de vie
qui est,
depuis quelques jours, au cœur de l’actualité,
après la remise de l’avis du
Conseil économique social et environnemental (CESE).
Verbatim
« Ils n’ont pas utilisé le mot « euthanasie » ou « suicide assisté », des mots qui, disent-ils, braquent ou bloquent, mais des expressions bizarres et graves, comme « derniers soins, « soins ultimes » ou – ils ont hésité – d’abord « médication expressément létale » puis « sédation explicitement létale » . Ils sont restés sur cette espèce de novlangue qui dissimule, qui déguise finalement le mot « euthanasie ». Finalement si « prendre soin », c’est « donner la mort », on nage en pleine confusion.
Cet avis a été voté par le CESE, mais avec un dissensus, ce qui est exceptionnel : c’est-à-dire un document complémentaire de conseillers du Conseil économique social et environnemental qui se sont prononcés contre l’euthanasie, explicitement. Il y a des gens qui ont voté l’avis, alors qu’ils sont contre l’euthanasie et pour le dissensus. Il y en a d’autres qui se sont abstenus. Et puis ce n’est qu’un conseil. Donc ça rentre simplement, je crois, dans l’espèce de rouleau compresseur régulier qui laisse croire qu’on se libérerait en pouvant provoquer la mort, et en utilisant en plus (ce qui est assez pernicieux) le vocabulaire des soins palliatifs pour faire entrer en confusion soins palliatifs et euthanasie, et c’est là qu’est finalement le danger pour les mentalités.
S’engager, c’est d’abord s’engager pour que le mouvement des soins palliatifs se développe en France, qu’il y ait de nombreux volontaires dans ce mouvement, beaucoup de personnes qui continuent d’affirmer que soins palliatifs et euthanasie sont incompatibles, parce que le risque est que la mauvaise monnaie -l’euthanasie- chasse la bonne, qui est plus difficile, plus exigeante : le fait de prendre soin, d’être solidaire, de passer du temps avec les personnes.
Une société de l’euthanasie est très vite très violente, elle pousse très vite les plus fragiles vers la sortie, on le voit en Belgique, en Hollande.
On est sur une ligne de crête, car soigner oui, soulager, mais pas tuer, comme le dit le mouvement dont Alliance VITA est membre, avec comme parrain Philippe Pozzo di Borgo, héros du film Intouchables. »
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BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN |
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Bruno Retailleau
" Le Président de la République est venu dire aux Français :
- qu'il avait raison sur tout
- surtout, qu'il savait tout
- que les Français ne comprenaient rien
- Il ne changera rien.
Dans la salle de classe, il a pris les Français pour des enfants."
La reconquête de NDDL s'est terminée en eau de boudin. Emmanuel MACRON s'est enorgueilli d'avoir réussi à détruire 29 squats sur la centaine existants et Le Préfet de Loire Atlantique a fait cesser l'opération pour entamer des négociations avec TOUS LES ZADISTES.
Devant ce spectacle, on doute de la capacité du Président a changé le monde des chemins de fer...
Nous étions tous convaincus de la nécessité de réformer le Code du travail, la Santé, l'Education Nationale, la Justice de réduire le déficit, mais Emmanuel Macron a commencé par une loi sur la moralisation de la politique était-ce utile ? Etait-ce prioritaire ?
Pourquoi a t-il besoin de compartimenter sa communication : ces grands problèmes nécessitent-il de changer les mots, de changer les arguments pour être compris tour à tour par les catholiques, les retraités, les syndicalistes et les politiques d'extrême gauche ?
Nous étions en droit d'attendre que le Président nous fixe un calendrier avec des priorités et une méthode pour aboutir. Il change le statut de la SNCF, mais pas le statut des cheminots. Il réduit la vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires, dépensent des millions en communication convaincre les Français de l'intérêt et l'urgence de la mesure, il dépensera des centaines de millions pour changer la signalisation, et avec un aplomb incroyable, après nous avoir culpabilisés de ne pas penser aux victimes de la route, il pourra doubler voir tripler les dépenses si cela ne marche pas pour revenir à la situation actuelle... c'est du délire.
Éric Zemmour : « Ce que cache cette si dangereuse limitation de vitesse sur les routes »
Le plus grave c'est qu'il entretient les divisions entre les Français sur des sujets qui avaient été tranchés par ses prédécesseurs. Pourquoi revenir sur la loi Taubira (AMP pour Tous, GPA)? Pourquoi revenir sur la loi Claeys-Leonetti ?
On n'a l'impression que Macron procède comme Hollande monopoliser l'attention sur les lois sociétales pour faire des mini-réformes ailleurs...
Au lieu d'apaiser et de réunir les Français sur des réformes fondamentales, il les divise pour mieux régner...
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PRELEVEMENT
A LA SOURCE : PAYEZ D'ABORD, ET ON DISCUTE APRES !
FIGAROVOX/ANALYSE
- Virginie Pradel n'a pas de boule de cristal, mais elle prédit avec certitude
un avenir fiscal compliqué pour les ménages français. Avec le prélèvement à la
source, ceux-ci vont en effet faire une avance de trésorerie à l'État, qui ne leur
reversera leurs avantages fiscaux qu'un an avantages
fiscaux qu'un an après, et uniquement sur demande !
Virginie
Pradel est fiscaliste. Pour FigaroVox, elle lève régulièrement l'ambiguïté sur
les mesures conduites par le gouvernement.
C'est confirmé ! Le dernier héritage fiscal
de François Hollande sera bel et bien mis en œuvre dans quelques mois. Aussi le
gouvernement s'emploie-t-il dès à présent à mettre en avant les atouts du
prélèvement à la source : «une vraie simplification» selon le Ministre de
l'Action et des comptes publics, «le système le plus avantageux en termes de
trésorerie» d'après le site internet dédié à la réforme.
Ce qui attend les contribuables à compter de
janvier 2019 est toutefois moins réjouissant que ce que laissent entendre les
annonces du gouvernement. La mise en œuvre du prélèvement à la source devrait
en effet entraîner un choc de complexification et de trésorerie pour des
millions d'entre eux.
Choc de complexification
L'impôt sur le revenu, c'est compliqué ! Selon
Albert Einstein, c'est même «la chose la plus difficile à comprendre au monde »
Tout particulièrement en France où les modalités d'imposition varient
grandement d'un revenu à l'autre et où coexistent des dizaines de niches
fiscales instaurées au fil des années pour laisser les contribuables s'adonner
aux joies de l'optimisation fiscale.
.../
S'agissant en premier lieu du taux d'imposition : les contribuables qui
jusqu'alors avaient un seul taux imposé (celui qui s'appliquait au foyer
fiscal) auront désormais le choix entre trois types de taux : neutre,
individualisé ou encore personnalisé, selon le degré de confidentialité
souhaité.
.../
CONTRAIREMENT A CE
QUI EST ANNONCE, LE PRELEVEMENT A LA SOURCE NE PROCURERA DONC PAS UN GAIN DE
TRESORERIE A L'ENSEMBLE DES CONTRIBUABLES DANS LA MESURE OU UNE GRANDE PARTIE
D'ENTRE EUX VERRONT CELUI-CI AUGMENTER SENSIBLEMENT.
.../
Sans compter que
cette réforme devrait lui permettre à terme de justifier la suppression du
quotient conjugal et familial, car ils complexifient notablement le
prélèvement à la source. Ces dispositifs fiscaux n'existent d'ailleurs pas dans
les pays l'ayant déjà instauré, dans la mesure où le prélèvement à la source
implique en principe d'individualiser d'abord l'impôt ; sauf en France !
Lire et imprimer l'article complet
Si la persistance du Président à vouloir mettre en place le prélèvement à la source, n'est pas la conséquence de son amateurisme, c'est alors, un mensonge éhonté quand il déclare que c'est dans le but de simplifier la collecte de l'impôt.
Les conséquences seront au moins aussi dramatiques que pour la réforme de la CSG. La collecte de la CSG a été organisée par Michel Rocard et si le taux a évolué les règles n'ont jamais changées. Cet impôt rapportait bien et tous les revenus étaient concernés, c'était un impôt juste. Macron par inexpérience, a découvert sur le tard que c'était beaucoup plus compliqué qu'il ne l'imaginait de collecter plus de sous de façon indolore. Il s'est planté magistralement, tout le monde a le sentiment d'avoir été berné.
Pour le prélèvement de l'impôt sur le revenu à la source c'est les rapports du contribuable qui seront fondamentalement modifiés.e
LES FAMILLES TRADITIONNELLES SERONT LES GRANDES PERDANTES.
Mais suivant la technique maintenant bien au point on en parle maintenant... mais c'est pour demain ...
En janvier 2019, le réveil sera cruel... mais ce sera trop tard !
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NE DISPERSEZ PAS VOS VOTES |
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QUI PEUT ACCEPTER UN
GESTE DE MORT ?
Quel monde voulons-nous
pour demain ?
Voilà la question sérieuse qui nous est posée. Elle exige
information, réflexion et compétence honnêtes, et non des opinions les unes à
côté des autres. Elle fait appel à une vision partagée de notre avenir commun
et de l’être humain dans son existence personnelle et sociale.
Voilà que le Cese donne
un avis où les contraires semblent identiques. Pour lui, développer le soin de
telle sorte que chacun vive sa fin de vie de la manière la plus apaisée
possible et provoquer délibérément la mort quand le désir en est exprimé, sont
à égalité. Donner la mort serait même une attitude « respectueuse ».
Comment l’éthique, c’est-à-dire la raison en recherche du juste bien,
pourrait-elle faire coexister les contraires ?
D’ailleurs, si on peut
provoquer la mort, la peur des dérives est telle que le Cese répète que ce sera
« strictement encadré », alors même qu’il souligne les méfaits de la
judiciarisation. Le Cese sait-il que la sédation en soins palliatifs est, elle
aussi, encadrée, non par peur mais en raison de la haute noblesse de l’acte de
soin ?
De fait, l’éthique du soin est cruellement absente de son
avis ! On y nomme l’impératif séculaire « tu ne tueras pas »
sans en relever la signification qu’y trouve notre raison philosophique pour le
bien de tous et de notre vie sociale.
Et bien non, accompagner
jusqu’à la mort naturelle et provoquer la mort ne sont absolument pas
identiques.
POUR UN SURSAUT DE CONSCIENCE
La valeur du prendre
soin de chaque personne jusqu’à sa mort naturelle, en soulageant ses souffrances,
et la valeur de la solidarité pour que les moyens soient donnés aux soignants
afin qu’ils accomplissent au mieux leur mission, sont éminentes. Choisir ces
valeurs, c’est construire une société de confiance et de paix, où
l’accompagnement fait d’écoute, de respect, de discernement est honoré en
raison de ses compétences et de son humanité riche en compassion. Chaque jour
des milliers de soignants le montrent. Souvent aux obsèques, les familles les
remercient.
Par contre, l'euthanasie est un geste de mort
Elle est une défaite.
Elle ne peut instrumentaliser la
valeur éthique de la compassion.
Elle ouvre le cercle vicieux du désespoir et
de la culpabilité.
Elle n’est pas un soin et ne pourra jamais l’être.
La raison
reste muette devant elle et cherche à en effacer les traces : elle blesse
tellement les consciences qu’elle impose le mensonge. Le Cese a donc eu l’idée
de préconiser qu’en cas d’injection létale, il serait écrit sur l’acte de décès
que c’est une « mort naturelle », comme cela se fait à l’étranger,
est-il pudiquement justifié.
Quel crédit accorder à une institution de la
République qui voudrait légaliser un tel mensonge ?
Le suicide assisté est
une contradiction. Comment est-il possible de le promouvoir dans notre pays qui
se bat contre le suicide et qui punit sévèrement ceux qui y incitent ?
Notre société a besoin
d’un sursaut de conscience pour choisir son futur en le basant sur des valeurs
qui nous rassemblent grâce à une nouvelle intelligence collective du soin.
Soyons fiers de promouvoir l’accompagnement et la considération pour nos aînés
qui vivent de grandes vulnérabilités.
Soyons audacieux en demandant à l’État de
financer davantage le soin.
À l’heure où plus d’un milliard est donné pour
l’intelligence artificielle, nous sommes tous en droit d’exiger un même effort
pour les soins palliatifs. »
Ce n'est pas un hasard si Emmanuel MACRON communique sur l'Intelligence Artificielle ...
Cela permettra d'ouvrir le débat sur la révision de la Loi Bioéthique sur un thème qui fait consensus mais qui ce n'est pas l'aspect éthique mais technique qui sera discuté
QUI NE JUSTIFIE AUCUNEMENT DE MODIFIER LA LOI BIOETHIQUE 2011
et les sujets éthiques : AMP et EUTHANASIE seront votés en catimini en séance de nuit.
Hollande a fait de même en 2013
Macron est un bon élève
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Le Conseil économique, social et environnemental a
adopté, hier, à 107 voix pour, 18 contre et 44 abstentions, un avis appelant à
légaliser la sédation profonde explicitement létale »
Le projet d'avis intitulé : Fin de vie : la France à l'heure
des choix n, a été rédigé à l'issue d'une consultation de quarantecinq acteurs
de la société civile.
Il a été adopté en séance plénière par l'instance
consultative.
L'Assemblée s'était saisie de cette question, à l'automne 2017,
car plusieurs pétitions demandaient une loi autorisant le suicide assisté et
l'euthanasie en France.
L'avis rendu prend soin, pourtant, de ne pas utiliser ces deux
termes.
Mais la préconisation na 12 recouvre la méme réalité. Puisqu'elle
prévoit d' ajouter aux droits aujourd'hui reconnus à la personne malade par la
loi celui de pouvoir demander au.à (SIC) la médecin, y compris à travers la
rédaction de directives anticipées ou la désignation d'une personne de
confiance, de recevoir, dans des conditions strictement définies, une sédation
profonde expressément létale »
Interrogé sur cette expression, le rapporteur, Pierre-Antoine
Cailly, a répandu : Il y a des mots qui immédiatement crispent, qui bloquent,
et qui sont les mots de suicide et d'euthanasie. »
L'euthanasie reste interdite en France. La dernière loi sur la Fin de vie (Claeys-leonetti du 2 février 2016) l'a réaffirmé en instaurant le
droit à une « sédation profonde et continue n, autrement dit une extinction de
la douleur qui doit précéder une mon natu-
Or, a constaté le Cese, cette loi a été loin de clore un débat
régulièrement ravivé par des cas très médiatisés, comme ceux de Vincent Lambert
ou d'Anne Bert.
« L'opinion, depuis 2001, est d'avis que le pays devrait
autoriser des forrnes de mourir plus volontaristes estime Pierre-Antoine
Gailty, membre du groupe des entreprises au Cese.
La majorité des Français y seraient favorables, d'après les
sondeurs,
Mais les débats des États généraux de la bioéthique ont démontré, une
fois de plus, qu'une forte opposition se manifestait du côté des croyants.
Le Conseil lui-même est divisé. L'avis mentionne des
divergences exprimées par un nombre non précisé de membres, « tenants de
l'application pleine et entière de la législation existante n.
À noter que les mouvements d'Église qui siègent au Cese —
Jeunesse ouvrière chrétienne, Mouvement rural de la jeunesse chrétienne. Scouts
et guides de France — se sont abstenus,
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NE LAISSONS PAS NOS ADVERSAIRES FAIRE ET DEFAIRE LA LOI
(LGTB - Mourir dans la dignité - les députés LaREM et le Président MACRON )
Nous devons nous approprier le site des ETATS GENERAUX DE LA BIOETHIQUE et faire en sorte que nos avis apparaissent clairement pour dire
NON à la PMA POUR TOUS !
NON à L'EUTHANASIE - NON POUR MOURIR DANS LA DIGNITE
-OUI AUX SOINS PALLIATIFS !
-Les mêmes, qui vous disent que l’on ne reviendra pas sur la Loi Taubira peuvent sans scrupule la modifier pour étendre l’AMP à TOUS, après avoir juré que la GPA était une barrière infranchissable.
-Les mêmes, qui ont voté la loi Simone Veil en jurant que c’était une loi d’exception, ont voté la loi scélérate du délit d’entrave et ont au fil du temps supprimé tous les principes de précaution qu’elle contenait. C'est une atteinte à la liberté individuelle.
-Les mêmes, qui ont voté en 2016 la loi Claeys-Leonetti avec un large consensus des Français et un vote unanime des Parlementaires veulent maintenant, revenir 2 ans plus tard pour modifier cette loi. C’est un déni de démocratie.
- Les mêmes, qui luttent contre le maïs génétiquement modifié, qui combattent les pesticides tueurs d’abeilles peuvent sans scrupule, bricoler l’embryon humain pour satisfaire un désir égoïste d’enfant aux dépends de l’enfant lui-même qui naîtra orphelin.
- Le risque majeur de la révision de notre loi de bioéthique 2011 (votée elle aussi avec une large majorité) est un basculement de la France vers un marché mondialisé de la procréation.
Signez la pétition contre le marché de la procréation
NE VOTEZ PAS n'importe quoi et méfiez vous des propositions astucieusement épinglées pour leur ambiguïté et suscitent obligatoirement des commentaires
N'argumentez pas une proposition à laquelle vous n'adhérez pas les arguments ne seront pas pris en compte, Ils sont noyés dans la masse. Ce qui restera au final c'est le nombre de votes ( preuve que le sujet mérite débat à l'Assemblée ... et nous n'avons aucune confiance dans le comportement des députés )
Ne commentez pas les propositions, limitez vous aux propositions que nous avons sélectionnées
Si vous ne maîtrisez pas bien l'outil Internet, ne vous découragez pas
: Téléphoner au 06 77 53 24 66
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JACQUES TESTART : « LE
TRANSHUMANISME EST LE NOUVEAU NOM DE L’EUGENISME »
EUGÉNIE BASTIÉ Le Figaro - samedi 7 avril 2018
LE FIGARO.- Dans votre livre "Au péril de l’humain", vous vous
intéressez au mouvement transhumaniste. Quelle est l’origine de ce courant ?
Quels en sont les fondements théoriques ?
Jacques
TESTART.- C’est un mouvement qui est né en Californie dans les années 19601970,
à un moment où la recherche informatique balbutiante va rencontrer le mouvement
new âge et hippie. Des jeunes, attirés par le bouddhisme, opposés à la guerre
du Vietnam et terrifiés par la guerre nucléaire, vont forger une nouvelle
idéologie basée sur la communication et puiser leurs solutions dans
l’informatique. Ces libertaires sont aujourd’hui devenus absolument
libertariens et ne remettent plus du tout en question le capitalisme. Le
mouvement a gagné l’Europe dans les années 2000 mais on a commencé à en parler
tardivement, il y a quatre ou cinq ans. Aujourd’hui, il est déplorable que le
mot ne figure même pas à l’agenda des États généraux de la bioéthique, où on
évoque seulement l’intelligence artificielle.
.../
Nous sommes en plein « États généraux de la
bioéthique », dont le sujet principal est l’extension de la PMA. Que
pensez-vous des débats en cours ?
Les
États généraux de la bioéthique avaient pour vocation la consultation citoyenne
mais on voit bien que ce n’est pas le cas.
Le « comité citoyen »(qui n’est pas
la conférence de citoyens prévue dans la loi de 2011) est marginalisé et ne
correspond à aucune codification empirique ou légale, par exemple il n’y a
aucune transparence sur la formation des citoyens.
Les États généraux de la
bioéthique sont devenus une simple mise à jour du droit à partir des avancées
de la science mais surtout des exigences de certains lobbys.
Il s’agit à chaque
fois d’ajouter une nouvelle permissivité plutôt que de fixer des limites.
On
nous dit qu’il n’y a pas d’alternative, mais il n’y a pas non plus de retour en
arrière possible.
Chaque loi votée est « une avancée » irréversible.
Prochainement, ce sera la PMA et, dans sept ans, à l’occasion des prochains
États généraux, on légalisera peut-être la GPA.
Lire la totalité de l'article paru dans le Figaro du 7 avril
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Au péril de l'humain
Les promesses suicidaires des transhumanistes
Fabriquer
un être humain supérieur, artificiel, voire immortel, dont les imperfections
seraient réparées et les capacités améliorées. Telle est l’ambition du
mouvement transhumaniste, qui prévoit le dépassement de l’humanité grâce à la
technique et l’avènement prochain d’un « homme augmenté » façonné par les
biotechnologies, les nanosciences, la génétique. Avec le risque de voir se
développer une sous-humanité de plus en plus dépendante de technologies qui
modèleront son corps et son cerveau, ses perceptions et ses relations aux
autres. Non pas l’« homme nouveau » des révolutionnaires, mais l’homme-machine
du capitalisme.
Bien que le discours officiel, en
France, résiste encore à cette idéologie, le projet technoscientifique avance
discrètement.
Qui impulse ces recherches ?
Comment se développent-elles dans
les champs médicaux, militaires et sportifs ? Comment les débats démocratiques
sont-ils éludés ?
Et comment faire face à des évolutions qui ne feront que
renforcer les inégalités ?
Surtout, quel être humain va naître de ces profondes
mutations, de ces expérimentations brutales et hasardeuses sur notre espèce,
dont l’Homo sapiens ne sortira pas
indemne ?
Jacques Testart, biologiste, est le père
scientifique du premier bébé-éprouvette français né en 1982. Il développe une
réflexion critique sur les avancées incontrôlées de la science et de la
technique dans ses nombreux écrits, dont Faire
des enfants demain, Seuil, 2014 et L’Humanitude
au pouvoir, Seuil, 2015.
Agnès Rousseaux, journaliste, coordonne
le média indépendant Basta ! (www.bastamag.net) suivi par plus d’un million
de lecteurs chaque mois. Elle a codirigé Le
Livre noir des banques LLL, 2015.
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Bioéthique
: les anti-PMA très mobilisés
Dans les ateliers organisés en région, certains les
accusent d’être surreprésentés et de noyauter le débat.
AGNÈS LECLAIR Le Figaro - jeudi 5
avril 2018
(Il semblerait que le fait de proposer une assistance aux personnes démunies dans l'exercice "consultation et vote sur le site des Etat généraux de la Bioéthique "soit considéré, non pas comme une démarche citoyenne, mais comme une opération de déminage.)
Ne nous laissons pas intimider, en 2013 nous étions tous cathos intégristes et homophobes ...
ÉTHIQUE
Les États généraux de la bioéthique se crispent autour du thème de la PMA pour
toutes. Les échanges organisés en région depuis janvier autour du thème phare
de cette consultation citoyenne sont marqués par la présence massive des
opposants à la PMA (procréation médicalement assistée) pour toutes. Cette
technique de procréation, aujourd’hui réservée aux couples hétérosexuels
infertiles en âge de procréer, pourrait être étendue aux femmes célibataires ou
lesbiennes lors de la révision de la loi de bioéthique.
Le ton a été donné dès le 30 janvier, lors
d’un des premiers débats organisés en région par l’Espace de réflexion éthique
des Pays de la Loire (EREPL), à Angers. « L’assistance médicale à la
procréation (AMP) pour tout-e-s ? » Le programme rédigé en écriture inclusive a
visiblement agacé les opposants.
Étudiants ou retraités, ils représentaient
plus des trois quarts des deux cents participants de la soirée. À l’entrée,
Alexandre, un autoentrepreneur de 27 ans, dit d’emblée « ne pas se faire
d’illusion » sur la tournure du débat législatif, alors qu’Emmanuel Macron
s’est déclaré favorable à une évolution. « Le législateur ne reprendra pas tout
ce qui a émergé des régions mais il faut prendre cette possibilité de
s’exprimer », souligne en début de soirée le Dr Miguel Jean, directeur de
l’Espace de réflexion éthique.
« Il y a quelque temps, des centaines de
milliers de personnes étaient dans la rue. Est-ce que notre avis aura une
chance d’être entendu ? », lance Isabelle, l’une des premières à
prendre la parole.
Gaëtan, lui, dénonce le « glissement dangereux » vers la
légalisation de la gestation pour autrui « au nom de l’égalité des droits ».
Pascal, un professeur, estime que les demandes des femmes seules pourraient «
retarder les démarches des couples avec une infertilité médicale ».
« N’y a-t-il pas assez d’enfants privés de
père par les aléas de la vie ? », interroge Sophie, médecin généraliste.
«
Pas d’applaudissements », interrompt l’animateur
du débat.
À
mi-débat, une participante s’insurge : «
Les sondages disent que 60 % des Français sont pour la procréation médicalement
assistée pour les couples de femmes.
Où sont ces 60 % ce soir ? »
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Référendum NDDL même combat |
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FACE AUX
MILITANTS, L’APPEL DU PR DELFRAISSY
AGNÈS LECLAIR Le Figaro - jeudi 5 avril 2018
« PARTICIPEZ ! Participez encore ! C’est un moment unique de démocratie
sanitaire. »
À un mois de la clôture des débats publics des États généraux de la
bioéthique, le Pr Jean-François Delfraissy, président du Comité consultatif
national d’éthique (CCNE), appelle les Français à donner leur avis en plus
grand nombre dans le cadre de cette consultation qui précède la révision de la
loi de bioéthique.
Une manière de contrebalancer
les nombreuses prises de positions des opposants à la PMA pour toutes ?
Leur forte présence dans les débats sur ce thème a en tout cas été
reconnue par Jean-François Delfraissy. Il faut dire qu’un enjeu politique
particulier pèse sur cette consultation alors qu’Emmanuel Macron a indiqué
vouloir obtenir « le plus large consensus possible » pour légiférer sur
l’extension de la PMA aux célibataires et aux couples de femmes…
Sur le site Internet du CCNE, où les citoyens sont invités à déposer
une contribution, 9 700 participants ont pour l’instant posté 24 000 arguments.
Fin avril, le CCNE espère en recueillir 50 000. « Il ne faut pas que ce soit
uniquement des dépôts d’associations militantes », a également estimé le
président de l’instance.
Cette coloration anti-PMA des
débats sera-t-elle prise en compte dans la synthèse que le CCNE doit rendre le
4 juin ?
Ce document de 70 pages traitera à la fois de la construction de la
consultation, des neuf thèmes abordés et tirera les « grandes leçons » des
États généraux.
Mais il ne s’appuiera pas uniquement sur les débats en régions
ou les contributions en ligne.
(D'ores et déjà le Président DELFRAISSY annonce que les résultats seront manipulés pour qu'apparaisse LE LARGE CONSENSUS souhaité par le Président MACRON)
Afin de diversifier les points
de vue et les questionnements, le
CCNE prendra également en compte les débats menés avec les professionnels de
santé, les lycéens et étudiants « dont
les retours ne sont pas les mêmes ». Il pourra aussi relayer ses très
nombreuses auditions d’associations, de sociétés savantes et de scientifiques.
En tout, le CCNE devrait en mener plus de 100. Enfin, l’instance a fait
appel à un « comité citoyen », un échantillon de 22 personnes représentatif de
la population. Ce dernier devra juger du déroulé des États généraux et se
prononcer sur deux thèmes : la fin de vie et la génomique. Aucun de ces outils
de participation au débat n’est « parfait en soi » mais ils forment un «
Meccano », ont souligné les membres du CCNE.
Les États généraux devraient se
conclure lors d’un événement en présence de politiques « au plus haut niveau »,
fin juin ou début juillet.
Un projet de loi devrait ensuite être déposé dans la deuxième quinzaine
du mois de septembre.
A. L.
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